Pas de description des applications en français
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Bonjour,
En sélectionnant le menu "Ajouter/Supprimer des applications" s'ouvre une fenêtre dont le titre est "Add/Remove Applications" dans laquelle les catégories à gauche sont en anglais, à côté il y a "Afficher" avec une liste d'options en français, et un champs de texte avec "Search".
Dans la liste des applications, en-dessous de chaque application, il y a une brève description en français la plupart du temps mais la description en dessous est uniquement en anglais.
Y a-t-il moyen d'avoir des descriptions des applications en français?
Pour moi, l'anglais n'est pas un problème (quoique, je suis fréquemment obligé de rechercher des traductions, ce qui rend la recherche d'applications un peu plus fastidieuse) mais pour ma tante à qui j'aimerais bien proposer d'utiliser Trisquel, ça serait rédhibitoire.
Je ne suis pas sûr d'avoir compris tout le second degré de tous les commentaires. Idéologie je ne sais pas mais je ne connais pas un prof d'anglais qui ne désespère pas en voyant ce que devient le "globish".
Pardon, je vais reprendre un peu mon sérieux et répondre sans « second degré ».
@Lèyon : Oui je suis d'accord avec toi qu'une langue unique sur Terre n'a pas beaucoup de sens. En Afrique de l'est, par exemple, le swahili est parlé dans de nombreux pays (Tanzanie, Rwanda, Burundi…). On peut dire qu'elle est une langue véhiculaire et qui sait… L'Espéranto le sera peut-être un jour en Europe. Un autre exemple me vient en tête : une personne sourde et muette aura tendance à apprendre une langue des signes, plutôt qu'une langue orale. Je suis donc d'accord avec toi sur « l'idéologie de la langue commune » dont tu fais allusion, mais je t'avoue que je me suis senti un peu offensé quand j'ai lu ton commentaire ;). L'espéranto, comme le logiciel libre, possèdent chacun un idéal et c'est ce qui font leur force : des valeurs universelles qui favorisent la solidarité, plutôt que l'exclusion.
@nmrk.n : En regardant l'histoire, on peut penser par exemple que le gouvernement américain , ayant comme langue maternelle l'anglais, a une forte tendance à l'idéologie de la domination (ex: invasion en Irak). Cependant, je note que beaucoup d'américains, à l'instar de Richard Stallman, ont compris que cette culture de la domination n'est pas le chemin à emprunter. Doit-on interdire l'usage de l'anglais dans les institutions européennes, après que le Royaume-Uni l'ait quitté ? Ça serait un signal fort, mais est-ce souhaitable ? Pourquoi ne pas maintenir l'anglais pour le moment, mais favoriser l'instruction de l'Espéranto dans les établissements scolaires ? Comme le rappelle le mathématicien Reinhard SELTEN, dans son livre « Por Dulingveco en Eŭropo » en 2005, une expérience montre que l'Espéranto permet d'apprendre plus rapidement des langues. Pour moi, il n'est donc pas question de choisir seulement une langue plus qu'une autre, qui serait soit l'anglais ou soit l'Espéranto, mais l'apprentissage de la diversité : diversité de vivre, diversité de parler, diversiter d'écrire… En bref, une richesse de pensées.
Le 04/05/2022 à 18:30, name at domain
a écrit :
name at domain">Pardon,
je vais reprendre un peu mon sérieux et répondre sans « second
degré ».
@Lèyon : Oui je suis d'accord avec toi qu'une langue unique sur
Terre n'a pas beaucoup de sens. En Afrique de l'est, par exemple,
le swahili est parlé dans de nombreux pays (Tanzanie, Rwanda,
Burundi…). On peut dire qu'elle est une langue véhiculaire comme
l'Espéranto le sera peut-être un jour en Europe : je l'espère. Et
puis, une personne sourde et muette aura tendance à apprendre une
langue des signes, plutôt qu'une langue orale. Je suis donc
d'accord avec toi sur « l'idéologie », mais je t'avoue que je me
suis senti un peu offensé quand j'ai lu ton commentaire ;).
L'espéranto, comme le logiciel libre, possèdent chacun un idéal et
c'est ce qui font à mes yeux leur force : des valeurs universelles
qui favorisent la solidarité, plutôt que l'exclusion.
@nmrk.n : En regardant l'histoire, on peut pensé que le
gouvernement américain par exemple, ayant pour langue maternelle
l'anglais, a une forte tendance à l'idéologie de domination (ex:
invasion en Irak). Cependant, je note que beaucoup des américains,
à l'instar de Richard Stallman, ont compris que cette culture de
la domination n'est pas le chemin à emprunter. Doit-on interdire
l'usage de l'anglais dans les institutions européennes, après que
le Royaume-Uni l'ait quitté ? Ça serait un signal fort, mais
est-ce souhaitable ? Pourquoi ne pas maintenir l'anglais pour le
moment, mais favoriser l'instruction de l'Espéranto dans les
établissements scolaires ? Comme le rappelle le mathématicien
Reinhard SELTEN, dans son livre « Por Dulingveco en Eŭropo » en
2005, une expérience montre que l'Espéranto permet d'apprendre
plus rapidement des langues. Pour moi, il n'est donc pas question
de choisir seulement une langue plus qu'une autre, qui serait soit
l'anglais ou soit l'Espéranto, mais l'apprentissage de la
diversité : diversité de vivre, diversité de parler, diversiter
d'écrire… de penser tout simplement.
Pour moi la question est réglée car je suis incapable d'apprendre
quelque langue que ce soit (autre que ma langue maternelle).
Jeune, j'ai échoué pour le latin, pour l'allemand et pour le
russe; il n'y a aucun espoir, surtout à mon âge.
Et de toute façon il est inutile de se faire du souci car
l'intelligence artificielle aura bientôt réglé la question, il
suffira de penser une chose pour que le nano-ordinateur que l'on
aura sous la peau le dise dans la bonne langue avec le bon accent
et la bonne intonation . . .
--
/
/ nmrk.n / Trisquel GNU/Linux
/ TDE Trinity Desktop
Environment
/ name at domain">
> Pour moi la question est réglée car je suis incapable d'apprendre quelque langue que ce soit (autre que ma langue maternelle). Jeune, j'ai échoué pour le latin, pour l'allemand et pour le russe; il n'y a aucun espoir, surtout à mon âge.
Un des objectifs de l'esperanto est d'être facile à apprendre, sans doute bien plus que le latin, l'allemand ou le russe. Après, même si une langue est censée être facile à apprendre, il faut du temps, une certaine régularité, y trouver du plaisir et être sollicité par des gens qu'on apprécie pour continuer, sans quoi ça ne marche pas.
J'apprends actuellement le chinois, c'est-à-dire la langue véhiculaire appelée "langue commune" en Chine, et comme j'ai un peu moins de 50 ans j'espère avoir le temps d'en profiter un peu. J'aimerais bien apprendre l'esperanto mais pour cela il faudrait que je trouve des gens avec qui j'aime apprendre et qui me sollicitent même les jours où je ne me sens pas très motivé.
> Et de toute façon il est inutile de se faire du souci car l'intelligence artificielle aura bientôt réglé la question, il suffira de penser une chose pour que le nano-ordinateur que l'on aura sous la peau le dise dans la bonne langue avec le bon accent et la bonne intonation . . .
Je n'en suis pas si sûr. Des informaticiens ont prétendu pendant plusieurs dizaines d'années que "ça sera réglé dans 10 ans". Quant à "l'intelligence artificielle", j'ai l'impression que, en dehors d'un effet de mode, ces mots sont surtout utilisés pour parler d'algorithmes dont on constate qu'ils donnent des résultats intéressants mais sans savoir ni dire pourquoi ni évaluer leurs limites.
Afin de se recentrer sur le problème initial et pour compléter le premier commentaire que tu as écrit plus haut, Lèyong, voici le fonctionnement pour rendre une application multilingue avec la librairie "GNU gettext" :
1) Le développeur (ou la développeuse) d'une application utilise une fonction, appelée "gettext()", pour marquer tous les messages qu'il souhaite traduire dans le code source.
2) Une fois que l'application a fini d'être développée, le développeur lance la commande "xgettext" pour extraire tous les messages qui ont été marqués dans son code source. Ces messages vont être rassemblés dans un fichier ayant l'extension ".pot" qui signifie "portable object template". Ce fichier est appelé le "modèle". La plupart du temps, les messages du modèle sont en anglais, parce que l'application a été écrite en anglais.
3) Afin de créer une traduction, par exemple en français, on utilisera la commande "msginit" qui va générer (à partir du fichier ".pot") un fichier ayant une extension ".po" qui signifie "portable object". Ce dernier contiendra, en dessous de chaque message anglais (issu du fichier ".pot"), le message traduit dans la langue concernée (en français dans notre cas). Il y a autant de fichiers ".po" que de langues dans lesquelles le programme a été traduit.
4) Lorsque la traduction est finie, le développeur d'application exécute la commande "msgfmt" sur un fichier ".po". La commande va créer un fichier ayant l'extension ".mo", qui signifie "message object". Il y aura autant de fichiers ".mo" que de fichiers ".po". Ce sont le fichiers ".mo" qui seront utilisés au démarrage du logiciel, en fonction de la langue du système d'exploitation de l'utilisateur (c'est indiqué par la valeur de la variable "LC_ALL" ou "LANG"). Les fichiers ".mo", pour les applications qui ont une traduction française, se situent dans le répertoire suivant : "/usr/share/locale/fr/LC_MESSAGES/". Dans ce répertoire, par exemple, le fichier "trisquel-app-install.mo" correspond à la traduction française du logiciel "trisquel-app-install".
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